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– -M- – Pauline Croze – Emilie Loizeau – Anouk Aïata – Paroles et Musiques 2013 2/5

Jour 2, non pas encore de fatigue et toujours la motivation, heureusement ! Ce soir là aussi il a fallu faire un choix, Sophie Maurin, Emilie Loizeau et Anouk Aïata d’un côté, -M- et Pauline Croze de l’autre et vous comprendrez que je ne devais pas manquer notre -M- national. Consignes strictes, 3 songs no flash comme on dit outre-mer, c’est une question d’habitude sauf que la ils compliquent un peu les règles en nous parkant sur le côté gauche de la scène dans un tout petit espace, allez ça pourrait être pire.
C’est avec grande joie que je retrouve en première partie Pauline Croze que j’avais tant aimé en début d’année an Ninkasi Kao, là elle est seule avec sa guitare face à un Zénith plein à craquer, 7000 personnes tout de même. Moralement je l’ai encouragé mais elle semblait bien maritriser son affaire et a enchaîné ses chansons avec brio. Je vous renvoi à mon article sur elle, moi je reste fan !!!
La tension monte pour la tête d’affiche de la soirée, le public était chaud bouillant, -M- entre sur scène, guitare dans le dos, lunettes vissées sur le nez et commence sa première chanson au clavier derrière un rideau noir. Là tu n’es pas sympa Mathieu car en plus les lumières sont très dures. Le rideau se lève, et on peut enfin bosser pour quelques minutes qui passent à une vitesse folle ! Pas de le temps de dire ouf la sécurité nous raccompagnera gentiment en dehors de la salle. Je réalise que j’étais avec ce grand artiste sans en avoir profité, pour tout dire je reste sur ma faim. Inutile de vous présentez ce Master of guitar qui présente son nouvel album « îl ».
J’ai décidé de tenter ma chance au Fil où normalement Émilie Loizeau jouait encore. Je suis alors tombé sur une salle assise, lumière tamisée et encore une fois très difficile, décidément ce n’est pas ma soirée. J’écris donc ces lignes assis au fond de la salle bercée par le doux piano d’Émilie. Univers très feutrée, de l’anglais, du français mais malheureusement pas le temps d’apprécier, dommage… Elle a eu droit à une standing ovation !
Je suis resté pour Anouk Aïata qui enchaînait dans la petite salle du Fil, chanteuse bourrée de charisme avec une voix envoûtante dans un répertoire qui tend vers l’orientale mais pas que. Il a fallu se frayer un passage dans le public pour approcher la belle et pouvoir profiter de ses diverses ambiances musicales. Multi-style musicaux il est difficile voir impossible de catégoriser cette déesse de la chanson tant les titres se détachent les uns des autres. Ce sont des univers à partager sur scène, une vraie invitation au voyage, amis globe trotter cette artiste est faite pour vous.
Le petit regret du jour est d’avoir raté Sophie Maurin, ce n’est que partie remise.

-M-

Emilie Loizeau

Pauline Croze