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– Festival Emergence 2012

S’il y a un rendez-vous à ne pas manquer sur Lyon en septembre c’est bien le festival Emergence et son ambiance conviviale. Pour cette 5° édition les bénévoles se sont encore une fois surpassés, Fred les a félicité et encouragé plus d’une fois durant ces deux soirées hautes en musique, leur disant même que c’était la meilleure équipe depuis la création. C’était donc plein d’enthousiasme et d’énergie que je suis allé assurer les prises de vue scénique tant dis qu’un collègue assurait la captation de l’ambiance festival.
Le village ainsi que les deux grosses scènes ont pris possession du parc de la mairie du 5° arrondissement de Lyon, l’objectif du festival était de créer un lieu de découverte et de rencontre entre artistes émergents, structures associatives culturelles locales et grand public. Objectif atteint ! En plus des stands des associations, des canapés ont été installé permettant à Arnaud BonPublic de Radio Pluriel de réaliser les interviews des groupes, je vous invite à aller écouter tout ça par .

Vendredi et samedi, 13 groupes se sont passés le relais sur scène devant un public venu en nombre, plus de 2500 personnes tout de même. J’avoue qu’en photo c’était un vrai marathon car les deux scènes mises côte à côte s’enchaînaient sans pause, c’était donc plus de 4h de concert non-stop chaque soir. Vendredi soir, Rules of Peace a eu la lourde tâche d’ouvrir le festival. Lourde tâche car c’est vraiment pas évident d’ouvrir une soirée, le public reste tranquillement assis sur l’herbe et profite du soleil en sirotant son verre pris à la buvette du village. Le flow de parole des deux chanteurs soutenus par une grosse section cuivre aura eu du mal à faire lever tout ce monde, il y avait pourtant matière à sauter dans tous les sens. Puis ce sont les Janine Pelikan qui ont enflammé la seconde scène, premier coup de cœur du festival pour moi. Il faut dire que la formation sans l’avoir entendu avait tout pour me plaire : grosse connotation rock, une nana qui semblait vouloir tout donner au chant et un guitariste qui me disait quelque chose, j’ai nommé Nicolai Quintero qui m’avait déjà impressionné dans le groupe Café Bertrand il y a quelques temps au Transbordeur. Cerise sur la gâteau, ça chante français !!! Mais il a bien fallu que le groupe s’arrête pour faire place à , duo grenoblois clavier-chant-beatbox qui m’a bluffé dès les premières secondes. On se laisse facilement emporté par leur musique et on reste attentif jusqu’au bout en se disant, bon sang, sacrée performance ! Je l’ai d’ailleurs entendu plus d’une fois dans le public. Mine de rien la première moitié de la soirée s’est déjà écoulée et c’est au tour des Transgunner de placer leur musique après un changement de scène orchestré par Fred au micro. Décidément cette 5° édition est une pépite car là aussi je suis emballé, c’est rock, c’est dynamique, ça envoi du lourd comme j’aime et aurais bien voulu que leur set ne se termine pas, et ce, pour deux raisons : la première parce que vous l’aurez compris je suis devenu fan, la deuxième parce que le groupe suivant va faire son dernier concert sur Lyon avant l’arrêt de leur projet en octobre à l’issue d’un ultime concert à Joux. C’est donc avec un pincement au cœur pour moi que les Sterenno, groupe que je suis depuis presque 4 ans, foutent le feu au public. Dindon est même allé slamé, je n’aurais pas pu y croire sur Emergence, comme quoi tout est possible quand le public est avec vous. Merci messieurs pour ces années de rock-fusion, j’aurais plaisir à vous suivre dans vos futures formations. Il en manque un pour finir cette folle soirée, les parrains, le groupe Golden Zip ! Je les avais vus il y a longtemps au Double Six où ils s’appelaient encore ZAZ, j’avais déjà bien accroché. On prend les mêmes et on recommence mais en mieux, là aussi ça envoi du lourd. Ca bouge beaucoup, ils ne laissent aucun moment de répits et emmènera le public jusqu’à bout de force. Je remercie à ce moment là la personne qui a inventé les bouchons d’oreilles, il est temps d’aller prendre des forces pour être frais et dispo le lendemain.

Ce n’est pas dans mes habitudes mais c’est à la bourre que j’arrive sur le festival. A peine le temps de dire bonjour que le premier groupe Les Mots de Tête est là à pousser la chansonnette, ils sont à l’heure eux ! Le public aussi est à l’heure et il faut croire que c’est le même que veille puisquc c’est la même recette soleil-pelouse-boisson avec en plus des enfants qui courent partout, début de soirée familial en somme. Notre duo guitare-yukulélé se dévoile tout en humour et chante des chansons à textes fortement engagés sur des sujets importants tels que l’accouchement ou la relation avec les filles. Idéal pour commencer la soirée. Changement de scène, là je pense que vous avez compris le principe, pour retrouver du bon gros rock qui tâche comme dirait Fred avec le groupe Gentle Art of Making Noise, tout un programme. Effectivement ça joue sur scène et ça joue bien ! Grosses guitares soutenues par une grosse rythmique, le quatuor rock à tendance bluesy me laisse fortement penser à Hendrix par moment. Comme à chaque fois c’est trop court mais il faut laisser de la place aux autres groupes, 7 en tout ce samedi. Chocolate Pain arrive à la tombée de la nuit, c’est difficile à photographier je trouve mais je ne m’en plains pas car je fais de superbes découvertes et s’en est une d’un bon niveau. Le soleil se couche et les jeux de lumières font leur effet, j’en profite d’ailleurs pour féliciter tous les techniciens pour la qualité de leur travail tant au niveau lumière que son, bravo les gars ! On ne relâche rien et on fait un grand pas chassé sur la gauche pour se retrouver face à Taini and Strongs qui entame un morceau instrumental, de quoi se rendre compte du niveau et surtout la guitare que j’apprécie tout particulièrement. La chanteuse entre sur scène au deuxième morceau et malgré la jeunesse du groupe (2ans) on sent la maturité dans leur musique. C’est un groupe qui avance vite mais ne grille pas d’étape (cf interview sur Radio Pluriel). Jusque là le rock était à l’honneur, il était temps d’aller écouter des choses un peu différentes mais tout aussi entrainantes, c’est ainsi que Barrio Populo et leur musique festive continue à faire danser sur du ska-rock, musique qui fonctionne à merveille avec ce public très réceptif. Ils sont nombreux sur scène qui du coup deviendrai presque trop petite, ça saute dans tous les sens ils ont la jeunesse pour eux, de mon côté je commence à fatiguer à ce moment là, dis Fred il y a encore combien de groupes comme ça ? 2 me dit-on ! C’est donc parti pour Charlie and The Soap Opera, j’avoue ne pas très bien comprendre le sens du nom du groupe mais peu importe, ça groove à souhait, les musiciens sont de haut niveau encore une fois ! La guitare est hallucinante et soutien bien la voie au piano, tout ça servit sur une rythmique basse-batterie-cuivre au poil ! Cette fois c’est le dernier changement de scène et ça commence également avec de l’instrumental avant de voir arriver ce petit bout de femme en robe rouge flashy. L’habit ne fait pas le moine et bon sang, quelle voie ! Quel swing ! Quelle joie de transmettre toute cette énergie !! Il me fallait au moins ça pour tenir jusqu’au bout, c’est en toute humilité que The Buttshakers aura raison du public avec leur punch !! C’était une fin de festival en véritable feu d’artifice !! Pour le public et le photographe que je suis c’est terminé pour cette année, on s’en va l’esprit marqué de toutes ces images et cette musique délicieusement choisie et mise en scène par Fred avec l’aide de toute son équipe de bénévoles. Bravo à tout ces gens qui su démontrer qu’il était possible de réaliser un festival de qualité pour un prix défiant toute concurrence, je n’en ai pas parlé mais pour information, c’était gratuit !!

Les sites webs des artistes :