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- Posted: 10 février 2014
– Marian Mereba – Cody Chesnutt
Cette semaine est pour moi un vrai marathon car j’enchaîne 4 soirées de suite et bon sang quelles soirées !! Après Tram des Balkans à Bron c’est à Feyzin que je vais découvrir 2 artistes dans la superbe salle qu’est l’Epicerie Moderne. De vous à moi, si vous cherchez autre chose que les gros qu’on voit de partout, si vous cherchez à vous faire surprendre par des artistes de tous genres c’est là qu’il faut venir! L’Epicerie Moderne a une programmation internationale de qualité, je n’ai jamais été déçu par ce qui se jouait sur cette scène. Et quand en plus l’accueil est chaleureux comme sait si bien le faire toute l’équipe, je ne vois pas ce qu’on pourrait vouloir de plus !
Cette année est pour moi placé sous le signe de la découverte, c’est-à-dire que je vais couvrir des concerts sans forcément connaître l’artiste ni même le genre de musique si tant est qu’on puisse tout classer dans des petites cases. Je vais donc en terre inconnue car je pense que c’est un bon moyen pour faire de belles découvertes. Je m’amuse à chercher ce qu’il va se jouer sur scène en observant le public, les instruments sur scène et là je me suis fait avoir, du moins pour la tête d’affiche.
En première partie c’est Marian Mereba, seule avec sa guitare qui prend place au centre de la scène. La belle n’aura pas mis longtemps à convaincre le public avec sa musique très soul, jazzy, folk et ces reprises acoustiques de chansons RNB mais également de belles compos en anglais biensûr. C’est doux, frais, rondement interprété, l’ambiance est conviviale et le public est à attentif. On se laisse facilement bercé tantôt par des balades tantôt par des rythmes plus percutants et un flot de paroles à faire rougir quelques rappeurs. C’est pour ce genre d’artiste que j’aime aller dans les salles de concert.
La tête d’affiche semble être très attendue, mon analyse du style musicale n’était pas bonne mais pas très loin. La composition batterie, guitare, basse, synthé avec des zicos plutôt cool, black dont un afro m’ont fait dire que ce serait reggae ce soir. Et bien non, dès les premières notes j’ai su que l’Epicerie Moderne allait s’enflammer avec la soul très musclée de Cody Chesnutt. Non de dieu, ça envoi du lourd d’entrée de jeu et Cody, casque de l’armée vissé sur la tête, balance son groove à un public qui répond du tac o tac. C’est entrainant, impossible de rester de marbre, tout est carré comme c’est souvent le cas dans ce genre de formation. A un moment donné je me suis presque vu avec les Jackson 5 devant moi, sauf que Cody était seul aux avants postes, remplissant la scène avec son déhanché enivrant. Ca fuse dans tous les sens et les passages jazz sont de toute beauté. Musicalement c’est très bon et ça risque fortement de rentrer dans ma playlist.
Jamais 2 sans 3, le lendemain j’avais à nouveau rendez-vous à l’Epicerie avec cette fois une première partie locale puis un grand artiste allemand. A suivre !